Arnaud de la Salle
Une importante avancée pour la santé publique, selon le Conseil québécois sur le tabac et la santé Montréal – Le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS) accueille très favorablement le projet de loi
sur le tabac déposé le
Arnaud de la Salle
Une importante avancée pour la santé publique, selon le Conseil québécois sur le tabac et la santé Montréal – Le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS) accueille très favorablement le projet de loi
sur le tabac déposé le
5 mai dernier par
Lucie Charlebois,
ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique. Pour Mario Bujold, le directeur général du CQTS, « ce projet de loi comporte de nombreuses mesures qui favoriseront une baisse de la forte prévalence du tabagisme au Québec et qui permettront d’améliorer la santé de la population. »
« Le gouvernement fait preuve de leadership et de vision en souhaitant
assujettir la cigarette
électronique à la nouvelle Loi concernant la lutte contre le tabagisme et en interdisant l’aromatisation des produits du tabac (incluant le menthol) ainsi que l’usage du tabac sur les terrasses des bars et restaurants, de même qu’en voiture en présence d’enfants de moins de
16 ans. Nous attendons ces mesures importantes depuis cinq ans et nous espérons fortement que ce projet de loi soit adopté d’ici la mi-juin », précise Mario Bujold.
Sophie-Rose Desgagné, 14 ans, la leader du mouvement La gang allumée pour
les régions de la Capitale Nationale et de Chaudière-Appalaches se réjouit pour les jeunes.
« Nous, les leaders de La gang allumée, souhaitons créer une première génération sans tabac d’ici 10 ans partout au Québec. Nous sommes encouragés par ce projet de loi qui nous aidera à atteindre
cet objectif avec la
collaboration de l’ensemble de la population. »
Au cours des cinq dernières années, la
consommation de tabac chez les élèves du
secondaire est passée de 22 % à 12 % au Québec. Malgré ces résultats encourageants : plus d’un élève du secondaire sur dix fume encore, en 5e
secondaire c’est un élève sur quatre (23 %) qui fume, 34 adolescents
commencent à fumer chaque jour en moyenne et 34 % des jeunes ont déjà utilisé la cigarette électronique au Québec.
« L’objectif d’atteindre une première génération sans tabac est donc loin d’être atteint. Un des problèmes, c’est que depuis la dernière révision de la Loi sur le tabac, effectuée par Philippe Couillard en 2005, les
cigarettiers ont eu
amplement le temps de multiplier les tactiques de marketing pour faire tomber les adolescents dans le piège du tabagisme en les rendant dépendants de la nicotine », explique Mario Bujold.